La transition vers l'énergie verte est une tendance majeure dans divers secteurs, y compris le secteur automobile. Une voiture électrique offre des avantages fiscaux considérables pour les professionnels libéraux, qui vont bien au-delà de la simple réduction de l'empreinte carbone. Sur dougs.fr, la défiscalisation d'une voiture électrique est détaillée et expliquée, couvrant des aspects tels que la déduction fiscale du prix d'achat, l'exonération de la taxe sur les véhicules de société, le bonus écologique, ainsi que l'amortissement et les frais d'utilisation. L'adoption d'une voiture électrique se révèle donc avantageuse, financièrement parlant.
Les avantages fiscaux liés à l'achat d'une voiture électrique : déduction fiscale du prix d'achat, exonération de taxe sur les véhicules de société (TVS), bonus écologique à l'achat
Selon dougs.fr, les entreprises bénéficient de plusieurs incitations fiscales très avantageuses lors de l'acquisition d'un véhicule électrique. Tout d'abord, elles peuvent déduire de leurs revenus imposables l'intégralité des charges d'amortissement du prix d'achat du véhicule, dans la limite d'un plafond nettement plus élevé que pour les véhicules thermiques classiques. À titre d'exemple, ce plafond est de 60 000€ pour une berline électrique contre seulement 30 000€ pour une berline essence ou diesel.
De plus, les voitures électriques sont totalement exonérées de la taxe sur les véhicules de société (TVS), une taxe annuelle normalement due sur les véhicules de fonction. Cette taxe comprend une composante sur les émissions de CO2, dont sont exemptés les véhicules zéro émission, ainsi qu'une taxe sur les émissions d'autres polluants atmosphériques.
Enfin, jusqu'en février 2024, un bonus écologique pouvait être perçu par les entreprises à l'achat d'un véhicule électrique neuf, sous forme d'une prime à l'acquisition pouvant atteindre 6 000€ selon le type et le prix du modèle. Cependant, ce dispositif a malheureusement été supprimé pour les personnes morales depuis cette date. Ces différents avantages fiscaux très incitatifs visent à accélérer le verdissement des flottes d'entreprises et la transition vers la mobilité électrique dans un objectif de développement durable.
La déduction des frais d'utilisation du véhicule
Les entreprises bénéficient d'une fiscalité des véhicules électriques professionnels. Elles peuvent déduire la plupart des frais d'utilisation (amortissement, entretien, assurances, etc.). Surtout, lors de l'achat, elles profitent d'une déduction d'amortissement majorée, d'une exonération de la taxe sur les véhicules de société et potentiellement de bonus écologiques. Ces avantages fiscaux incitatifs visent à accélérer l'électrification des flottes d'entreprises dans un objectif environnemental.
Déduction des frais réels ou des indemnités kilométriques
Lorsqu'une entreprise fait rouler des véhicules électriques pour des besoins professionnels, elle dispose de deux options pour déduire fiscalement les frais engagés. La première consiste à déduire les frais réels, c'est-à-dire l'ensemble des dépenses effectives liées à l'utilisation du véhicule (amortissement, assurance, entretien, recharge, etc.). Cette option permet de déduire l'intégralité des coûts mais nécessite une comptabilité analytique rigoureuse. La seconde possibilité est d'opter pour la déduction forfaitaire des indemnités kilométriques. Dans ce cas, l'entreprise déduit un montant calculé sur la base d'un barème fixe par kilomètre parcouru dans un cadre professionnel. Ce barème, réévalué chaque année, est plus avantageux pour les véhicules électriques que pour les thermiques. Par exemple en 2024, il est de 0,456€/km pour une voiture électrique contre 0,326€/km pour une essence. L'indemnité kilométrique simplifie la gestion administrative mais peut s'avérer moins intéressante en cas d'utilisation très intensive du véhicule.
Inclut l'amortissement, la location de batterie, l'entretien, la recharge, les pneus et les assurances
Pour bénéficier pleinement des avantages fiscaux liés à l'utilisation d'un véhicule électrique dans un cadre professionnel, les entreprises peuvent déduire l'ensemble des frais réels engagés. Cela comprend en premier lieu l'amortissement du prix d'achat du véhicule lui-même, qui peut être déductible de manière accélérée grâce à un plafond majoré. S'ajoute à cela la location de la batterie, lorsque celle-ci fait l'objet d'un contrat distinct. Les dépenses d'entretien et de réparation sont également déductibles, de même que les coûts de recharge sur les bornes publiques ou privées. Le remplacement régulier des pneus, consommables spécifiques aux véhicules électriques, entre également dans les charges déductibles. Enfin, tout comme pour un véhicule thermique, les primes d'assurances obligatoires liées à l'utilisation professionnelle du véhicule électrique sont aussi fiscalement déductibles. Une comptabilité analytique rigoureuse permettra ainsi de justifier l'ensemble de ces frais et d'optimiser les économies d'impôts.
Choix entre les indemnités kilométriques ou les frais réels pour déduire ces dépenses
Lorsqu'il s'agit de déduire fiscalement les dépenses liées à l'utilisation professionnelle d'un véhicule électrique, les entreprises ont le choix entre deux options. La première consiste à opter pour le régime des indemnités kilométriques forfaitaires. Dans ce cas, aucune justification des frais réels n'est nécessaire. L'entreprise déduit simplement un montant calculé sur la base d'un barème fixe par kilomètre parcouru, qui est plus avantageux pour les véhicules électriques. Cependant, ce régime peut s'avérer moins intéressant en cas d'utilisation très intensive générant des coûts supérieurs au barème.
L'autre option est alors de déduire l'intégralité des frais réels justifiés, ce qui permet une déduction fiscale optimale. Cela implique une comptabilité analytique détaillée pour suivre tous les postes de dépenses : amortissement du véhicule, location de batterie, entretien, recharge, remplacement des pneus, assurances, etc. Ce régime des frais réels est plus avantageux pour un usage intensif mais engendre une gestion administrative plus lourde. Le choix dépendra donc du profil d'utilisation et des priorités de chaque entreprise.
Les économies réalisées à l'usage : coûts d'électricité pour la recharge inférieurs à ceux du carburant, moins d'entretien et de réparations
Au-delà des avantages fiscaux lors de l'acquisition, rouler avec un véhicule électrique permet aussi de faire des économies au quotidien. Tout d'abord, les coûts de "carburant" sont nettement inférieurs à ceux d'un véhicule thermique. Selon les tarifs actuels, recharger un véhicule électrique revient environ 3 fois moins cher au kilomètre que de faire le plein d'essence ou de diesel. Cette économie se chiffre rapidement en centaines voire en milliers d'euros par an selon l'usage professionnel.
De plus, les véhicules électriques nécessitent globalement moins d'entretien et de réparations que les modèles thermiques. Leur chaîne de traction étant plus simple et avec moins de pièces en mouvement, les coûts de maintenance sont réduits. Les révisions sont aussi moins fréquentes et les réparations généralement moins onéreuses en l'absence de système de post-traitement des émissions complexe.
Enfin, la longévité des batteries permet d'amortir le surcoût à l'achat sur le long terme. Ainsi, au global, le coût total de possession sur la durée de vie s'avère souvent inférieur pour un véhicule électrique, générant des économies non négligeables pour les entreprises.